On connait tous la chanson de Michel Sardou. On connait aussi la probabilité d’une météo pluvieuse. Pourtant le Connemara est une destination d’aventure. Notamment à dos de cheval. A la manière de cowboys irlandais, c’est une région magnifique pour en profiter au naturel. Avec ses étendues farouches et ventées, ses reliefs gris, ses lacs bleu pâle, le Connemara semble inhospitalier. Pour l’appréhender et l’apprivoiser, rien de tel que le cheval… irlandais. Ce bel équidé issu du croisement du poney sauvage irlandais et du cheval arabe y vit souvent en semi-liberté. Solide, endurant et intelligent, il en connaît tous les secrets, laissez-vous guider. De Galway à Clifden, votre compagnon vous mènera au bord du vaste lac (lough) Corrib, avant de rejoindre l’intérieur montagneux. Entre Twelve Bens et Maumturk serpente l’Inagh Valley. Des kilomètres de landes, de tourbe, de lacs, de rivières, avec pour seule compagnie vivante des moutons dispersés un peu partout, au gré de leur bon vouloir. L’impression de solitude est saisissante, grandiose. Le galop est permis, et c’est crinière au vent que l’on rejoint la civilisation dans la petite ville de Clifden aux pubs accueillants. Mais le Connemara, c’est aussi la mer, les petits ports, le sable sous les sabots. Direction la côte donc, la course sur la plage, la baignade pour le cavalier et sa monture. Et de nouveau la lande, les belles tourbières de Roundstone, les collines d’Errisbeg, encore des lacs, des baies, des côtes… Mais on ne les voit plus de la même façon. En 5 jours de voyage, l’œil a appris à distinguer les variations de couleur de la tourbe, la moindre nuance de lumière, ses reflets sur la lande, sa caresse sur les reliefs. Au rythme du pas du cheval, le Connemara s’est insinué en nous. Nos pieds se sont enfoncés dans la terre, nos cheveux ont été malmenés par le vent. On est mordu. On reviendra. Pour en savoir plus : http://www.connemara.ie/en/
